dimanche 24 août 2014

Le père Jean-Édouard Lamy (1853-1931),curé de la Courneuve et mystique .


Le Père Lamy
Le père Jean-Édouard Lamy (1853-1931) fut un prêtre favorisé de nombreuses visions mystiques, de la Sainte Vierge Marie et des Anges.


Il naquit au Pailly (Haute-Marne) dans une famille pauvre, fils de Jean Frédéric Lamy et Marie Janinel. De 1875 à 1878, il fait son service militaire, Il entra en 1879 chez les oblats de Saint François de Sales, puis dirigea, à Troyes, l’œuvre de la Jeunesse et fut ordonné prêtre le 12 décembre 1886.

 En 1892, il devint vicaire à Saint-Ouen près de Paris, puis en 1900 curé de La Courneuve. « Curé des voyous » et des chiffonniers, il fut l'ami des Maritain chez lesquels il disait la messe les jours de grande fête où vint Jean Cocteau. 

En 1923, prenant sa retraite, il revint au Pailly et se consacra au pèlerinage de Notre-Dame des Bois à Gray et au Bois-Guyotte, qu'il organisait et qui devint très fréquenté. En 1930, il fonda la Congrégation des Serviteurs de Jésus et de Marie. Il mourut le 1er décembre 1931 et fut enterré dans le cimetière paroissial de La Courneuve. wikipédia


Enfance 

le jeune Edouard Lamy, qui distillait tant de litres d'eau-de-vie, n'avait jamais voulu en goûter. 
Il n'en a connu la saveur qu'à soixante-quinze ans, où il dut en prendre quelquefois comme révulsif après ses crises cardiaques. 



Vigneron depuis sa tendre enfance, jamais, non plus, par esprit de pénitence, il n'avait pris de vin, quand, vers les quinze ans le médecin lui enjoignit d'en boire un peu. Il y a, cependant, beaucoup plus extraordinaire.

« Mon frère et moi, disait Mme Vauthelin, nous avons couché dans la même chambre depuis notre plus jeune âge, et nos parents nous ont logés séparément quand j'ai eu douze ans et lui quinze. 


Depuis le moment où j'ai commencé à observer les choses autour de moi jusqu'à douze ans, jamais je ne l'ai vu une fois dans son lit.



 Il était toutes les nuits en prière, agenouillé sur un escabeau, se tenant sans appui devant la statue de Marie Immaculée. 
Elle était posée sur le manteau de la cheminée et éclairée par une petite lampe qu'il avait obtenue de notre mère. 

Je ne me suis pas réveillée une fois sans le voir dans cette attitude. Jamais, durant des années, je n'ai vu son lit défait.

 Peut-être s'est-il couché une fois ou l'autre : je ne le jurerais pas, mais je ne l'ai point vu couché une seule fois. Notre mère s'apercevait de temps en temps de la chose et lui disait : « Mais, mon enfant, la Sainte Vierge n'en demande pas tant que ça ! »




 Et pourtant, on travaillait dur, lui comme moi, dans la journée. Deux fois la semaine, nous allions ensemble vendre les produits au marché de Langres, chargés autant qu'on le pouvait ; lui, travaillait aux champs du matin au soir, et il cassait aussi les cailloux sur la route. »

« Je n'ai jamais vu mon frère commettre de fautes, sauf deux fois. 
Quand j'étais toute petite, il m'a pris un sabot en sucre rose, dont ma mère avait acheté une paire à Langres pour un sou, un pour lui et un pour moi. Une autre fois, j'avais très faim et il m'a dit : « Prends donc du bouilli dans la marmite. »



 Le bouilli cuisait et sentait bon, mais il savait bien que c'était du loup et il voulait voir ma grimace quand je l'aurais trouvé si dur. C'était un vendredi, ce dont il ne s'était point souvenu, et il en a eu un grand regret. »


Vierge Marie .

« Au camp de Châlons, en 1875, j'étais malade, ou, au moins, fatigué. Pendant ces rudes manœuvres, nous avions, chaque jour, deux heures de repos. On était obligé de rester dans les baraques et d'être couché sur son lit. 

Je profitais de ce temps pour réciter le Petit Office. Souvent, gagné par la fatigue, je m'endormais avant d'avoir pu réciter un psaume, et, toujours, lorsqu'on sonnait la fin du repos, mes doigts se trouvaient à la fin des derniers versets du livre.








La Très Sainte Vierge m'a dit (à Gray, en 1909), être venue auprès de moi au camp de Châlons en 1875. Elle tournait les feuilles, m'a-t-Elle dit, et remettait mes doigts à la dernière page. Moi, bonasse, je croyais avoir dit l'office, et je prenais alors mon repos. C'est ce qu'Elle voulait dans Sa bonté attentive. »


« Elle causait avec moi, et me faisait un rendement de comptes de ma vie journalière jusques et y compris le Sub tuum terminant la prière du soir, qui n'était pas souvent bien récité. 

Elle m'a rappelé le privilège sabbatin. Il faut faire ce qui est prescrit. Elle est très stricte pour le respect des ordres du pape. Elle a repassé mon existence. La Très Sainte Vierge m'a expliqué toute mon enfance. 


Elle m'a dit que, sans Elle, je me serais tué cent fois quand je faisais des cabrioles dans le poirier. 



Le poirier se trouvait dans le jardin fruitier de mes parents, de l'autre côté de la route par rapport à leur maison, là où est la grange.


Puis, qu'Elle m'avait sauvé la vie quand j'avais la fièvre typhoïde. Ni le médecin, ni ma mère n'ont connu la maladie ; elle a été guérie en un jour par l'eau panée. Puis, Elle m'a parlé de l'incendie de notre maison.



 Elle m'a dit qui l'a allumé. Cela a réduit ma famille à la plus grande misère. Mon trousseau était déjà en préparation pour que j'aille au Petit Séminaire – 

j'avais dix-neuf ans – et cela a fait que j'ai dû différer. Je n'ai pu qu'y aller après mon service. Elle a dit : « Je le voulais prêtre. Vous le voyez : il est prêtre ».



« Elle m'a parlé aussi de la Médaille Miraculeuse. Elle m'a entretenu d'une statue en plâtre selon la Médaille » qu'une personne m'avait donnée très anciennement. Dans ma foi d'enfant,

 j'ai cru faire quelque chose de merveilleux en peignant cette statue, un vrai barbouillage.


 J'avais peint la Vierge en blanc, son manteau en bleu, son voile en blanc. Par une idée bizarre, j'avais peint la ceinture en jaune. « II a voulu me faire une ceinture jaune. C'était laid ! C'était bien laid ! » a dit la Très Sainte Vierge en riant de tout son cœur, mais j'ai accepté l'intention ». 



J'avais huit ans, ou un peu moins. Cette statue a brûlé dans l'incendie. La sainte Mère a dit : « Un moment, j'ai eu l'intention de sauver la statue, mais il n'en avait pas besoin ». 

J'ai recherché la statue dans les débris de l'incendie, et j'en ai ramassé les morceaux dans mon chapeau. J'ai porté ces débris où est la maison neuve, et je les ai enterrés au pied d'un groseillier noir.


La Sainte Vierge a ajouté : « Il les a placés dans son chapeau. A ce moment, vous avez voulu le tuer » –

 Elle parlait à Satan – « en faisant tomber le reste de la cheminée, mais j'ai détourné le coup »

En effet, la statue avait été posée sur le manteau de la cheminée, qui était assez grand, comme dans les vieilles maisons. 



Vous voyez combien la Sainte Vierge est autour de nous ! Elle veille sur nous, Elle nous protège, Elle nous défend ! Enfin, au service, j'étais si fatigué que je serais tombé malade si la Très Sainte Vierge n'avait veillé sur moi. Elle m'a encore parlé de Troyes, de Saint-Ouen. Elle a encore dit sur Le Pailly, mais je ne dirai rien sur Le Pailly. »



« Dans la Sainte Vierge, la joie surabonde. Elle a la plénitude des joies du ciel. Essayer de définir sa joie est pour moi l'impossible. Il faudrait un bon théologien, et encore ! »

« La Sainte Vierge dit : « Je donne toujours ». Un jour qu'Elle parlait avec une sainte, Elle répondait à une de ses demandes : « Mais je n'ai rien promis, je n'ai rien promis ! » en riant de tout son cœur. »

« Elle est infiniment bonne, mais ne nous passe rien. Je ne L'ai jamais vu faire de compliments, mais plutôt des reproches maternels. Qu'est-ce qu'Elle peut louer dans un homme ? 



Le démon est capable de faire des compliments : « Vous serez comme des dieux ! » De pauvres dieux et de tristes dieux ! Elle semble dire :

« Regardez ce que vous avez coûté à mon Fils ! Et pour quelles bêtises vous faites des péchés ! »


Le chapelet

« Sur Sa poitrine m'est apparu un chapelet avec les Pater et les Ave, dont les grains ressemblaient à des perles blanches. 

Il était disposé en forme de cœur, mais se terminait par rien. 

En dessous, comme s'il y avait une petite plaie ouverte à l'endroit du cœur, sortaient, à chaque instant, une flamme rouge et une flamme verte qui montaient et qui marquaient Sa respiration, et ce détail m'a profondément touché, m'a rendu bien reconnaissant.

 Le chapelet est le symbole de la Foi ; une flamme rouge c'était la Charité ; une flamme verte, c'était l'Espérance.

 La flamme montait et s'éteignait, montait et s'éteignait. Je compris que la prière en union avec la Très Sainte Vierge avait un grand pouvoir sur le cœur de Dieu.

« Je n'ai qu'à demander, dit-Elle. J'entends la prière humble et confiante des petits ».

En me montrant ce chapelet sur Son cœur, la Très Sainte Vierge a voulu montrer combien Elle est attachée à la prière du chapelet.


Nous nous unissons aux anges pour le réciter. Nous le disons avec toute l'Église, avec les Saints. « Quand on médite sur la Passion, dit la Sainte Vierge, je donne presque autant qu'aux Saints qui sont dans le ciel ! »



MIRACLES

« Gardez-le : il aura besoin de vous », avait dit la Très Sainte Vierge au saint archange. Et, en effet ! Je quittais Notre-Dame des Bois au soleil couchant, et la lumière rasante me gênait. 

Je cheminais, penché en avant, pour ne pas avoir les rayons dans les yeux, et je ne voyais donc rien, à moitié aveugle comme je le suis (récit fait en 1924, avant son opération), de ce qui se trouvait dans mon chemin. 



Tout à coup surgit en face de moi, pas plus loin de moi que ceci, un bicycliste. J'aurais été aussitôt renversé en un tour de roue. 





Mais, voilà le saint archange Gabriel qui saisit la bicyclette par les deux roues et la dépose gentiment de côté. 




Il a levé la bicyclette et l'homme ; il l'a déposée sur l'herbe du bord de la route. Les poids ne comptent pas pour un ange.


 Tout leur est si aisé ! Je vois mon bonhomme, qui reste bouche bée, regardant l'ange et me regardant. J'avais une envie folle de rire en voyant la tête de ce pauvre garçon. J'ai réprimé un fou rire. 




Je m'éloigne d'eux en tirant mon chapeau au saint Archange, et je vois un autre bicycliste qui vient à toute allure. Le premier crie comme un fou : « Ils sont deux ! Ils sont deux ! »

Je pense que cela signifiait le saint Archange et moi. Et l'autre n'y comprend rien : « Mais non », disait le second. Le second était à la distance du bout de la pièce. 


La Sainte Vierge a eu la bonté de me mettre sous la protection du saint archange Gabriel, de me confier à lui. 


Et, avec ma mauvaise vue, cette protection m'a été bien utile. Les dires de l'employé du chemin de fer et de son camarade sur l'apparition de l'ange ont donné cours à plusieurs versions.

 Ils ont parlé dans les cabarets du pays. On m'a interrogé sur la chose, et j'ai fait semblant de ne pas comprendre. 


Cet homme était originaire de Palaiseul ou de Rivières, je ne sais plus. La route a bien changé depuis lors : elle était bordée de frênes. »


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« Les anges m'ont garanti des mouches à miel dans la chapelle. C'est l'été dernier (1923). 

Comme je ne vois pas, j'en aurais beaucoup souffert. Ils ont défendu aux mouches à miel de me piquer. 


Revenant de faire un petit tour au bois, je longeais la chapelle, où sont logés plusieurs essaims d'abeilles.


Et j'avais cueilli quelques fleurs et de l'herbe aux panais, enfin quelques fleurs. Absorbé par mes pensées,

 j'avais oublié les mouches, et, surpris par leur bourdonnement, je manœuvrais les fleurs, ce qui les amassa toutes. 


Je me hâtais de gagner le perron pour entrer dans la chapelle, mais j'étais suivi par un nombre innombrable de mouches, lorsque j'entendis distinctement ces paroles : 

« Ne le piquez pas ! Ne le piquez pas ! Notre Reine ne serait pas contente. Il faut qu'il retourne chez lui avec son âne, et, comme il ne pourrait pas le faire seul, nous serions obligés de l'accompagner en forme humaine ».



Ma pensée est que c'est la voix du saint Archange.

Je crois l'avoir reconnue. Arrivées au vestibule, toutes les mouches se sont arrêtées en arrière. J'ai remercié les trois archanges. »

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A quelqu'un qui l'interrogeait sur ce que tant de personnes différentes pouvaient bien lui demander : « Ah ! Madame, répondit-il, toutes sortes de choses matérielles et très peu de spirituelles. Les marchands et les marchandes qu'on achète leur marchandise. 

Et puis, ce sont toutes sortes d'affaires ! Et les maladies, les têtes, les dents, les pieds ! Que sais-je ? Et, quelquefois, ces choses demandées avec une insistance !


 Je leur réponds : « Je mets tout dans le tas, tout dans le sac, et je présente à la Sainte Vierge. Elle y prend ce qu'Elle veut ». 

Mais ça ne leur suffit pas. Il y a quelque temps, une dame vient me trouver : « Ma fille est folle depuis deux ans. Je veux qu'elle soit guérie ». 


Elle insistait et elle insistait. Vraiment, je l'avais sur le dos. Je ne savais comment m'en dépêtrer.

« Il me faut cette guérison, Monsieur l'Abbé !
— Eh bien ! Prenez-la donc, Madame !
Je lui ai dit, pour m'en débarrasser : « Allez, elle sera guérie dans six mois ».
 La Très Sainte Vierge m'a pris au mot : six mois après, elle a été guérie. »

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« Je n'ai plus la simplicité de demander comme autrefois tout ce que les gens me demandaient 
à la Très Sainte Vierge. Je La prie d'accorder seulement ce qui leur sera utile. 


Un jour, une femme, dont le visage était tout tordu, m'a sollicité de prier la Sainte Vierge de la guérir. Je ne l'ai pas revue ; mais, quelques semaines plus tard, 


j'ai demandé à des gens sa compagnie 
si elle n'avait pas été guérie.
Ils m'ont répondu que oui,mais qu'elle ne pensait plus qu'à aller à la danse.


Et j'ai dit : « Quand je redemanderai quelque chose à la Très Sainte Vierge, il fera chaud ! » Elle n'avait désiré être guérie que pour plaire à ses danseurs. J'ai été bien attrapé ! »





« Il est venu à moi récemment (16 janvier 1924) une jeune fille intéressante, dans les dix-huit, dix-neuf ans, qui avait perdu toutes ses dents, comme moi, ici, celles du devant. 

Chez elle, tout s'était gâté et était devenu noir. C'était très gênant pour elle. Elle est allée à Notre-Dame des Bois et a bu à la source.



L'eau de la source jouissait déjà d'une certaine réputation (riant) :
 elle n'a rien perdu de ses vertus avec la venue de la Sainte Vierge ! 




Les dents ont recommencé à pousser, 

et, sept, huit mois après, elle m'a montré toutes les dents de sa mâchoire supérieure, qui étaient repoussées.

Je lui ai dit : « Que vous servent ces dents ? Vous ne pouvez pas manger. Retournez-y et demandez à la Très Sainte Vierge les dents d'en bas ».


Elle y est retournée, et toutes les dents de la mâchoire inférieure sont repoussées. Docteur, je vous l'enverrai, et vous verrez. Pour moi, j'ai vu là une dentition nouvelle, qui m'a paru très belle. »


le mal



« Quel mépris il a pour ceux qui succombent à ses tentations ! Je n'ai jamais vu se moquer comme Lucifer se moque. Il voyait des âmes pieuses ; il eut un sourire satanique et dit : « Voilà la plus menteuse des trois » (montrant du doigt et avec mépris la mieux habillée). 



Je fus extrêmement surpris de l'entendre dire ça. Si cette pauvre femme avait compris le mépris de Satan, elle eût fait un acte de contrition et serait sortie de l'église justifiée, corrigée. »

« Il a la haine du prêtre, le représentant de Jésus-Christ. Il dit : « Quand une âme a cessé de prier, je la considère comme mienne ».

Lucifer me dit : « Cessez de prier, et je cesserai de vous tourmenter ».



Il peut dire ce qu'il veut, je m'en garderais bien. Je prierais rien que pour le faire enrager, si je n'avais pas l'amour de Dieu.
La récitation du saint rosaire, c'est cela qui désole Lucifer. C'est l'ennemi déclaré du chapelet. »



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« On m'a donné à lire Sous le soleil de Satan.

 On ne lutte pas avec Satan ! C'est la lutte de l'enfant d'un an et d'un jeune homme de vingt ans... et la comparaison pèche encore. C'est illusoire ! Pour Jacob, je crois que Dieu avait limité la force de l'ange à celle de la forme de l'homme qu'il avait prise. Sinon ! 

Sinon, d'un souffle, pas même d'un souffle ! On devrait mettre les choses au net et prévenir les gens.

On lutte avec Satan par la prière ; mais la prière est la force de Dieu. Qui exauce la prière ? C'est Dieu. Lutter contre Satan ! Oui, on lutte avec des armes qui sont divines. C'est un séraphin.


 Il se présente devant Dieu comme il veut. Il obtient toute puissance contre le saint homme Job, dont Dieu a mesuré la vertu, à la vie près. Que faire contre les brigands rassemblés par Satan ? 


Ils lui prennent ses troupeaux. Satan suscite un vent dans le désert, qui renverse la maison où dînent ses enfants. Que faire contre la tempête soufflée par Satan ? On n'a qu'à voir Satan pour deviner toute sa puissance. De même pour les bons anges. Quand l'ange prend la forme humaine,


 on voit aussitôt une puissance supérieure : on est confiant, mais on sent la puissance. J'insiste sur le Soleil de Satan : c'est faux. Ils ont de l'imagination. Elle n'atteindra jamais la réalité. »

« Avant que le saint archange me prévînt, je ne me rendais pas compte de ce que je faisais en insultant Lucifer, je ne voyais pas la disproportion qu'il y a entre l'homme et l'ange. Il ne faut pas irriter même un archange mauvais. 

Il faut avoir le respect de l'œuvre de Dieu... (Riant.) On va à l'école tous les jours ! Il était à la sacristie et il m'embêtait. Je lui dis : « Ah ! La sale bête ! »



 Saint Gabriel me dit : « N'oubliez pas que c'est un archange ! Ne discutez pas. 

Respect à Lucifer : c'est l'archange déchu ». C'est comme un fils de famille très noble, déchu par ses vices. Il n'est pas respectable par lui-même,


 mais il faut respecter sa famille en lui. On respecte le chef-d'œuvre du Créateur, même détruit. 



C'est d'ailleurs, une meilleure méthode pour faire rentrer Satan en lui-même. Satan, comme un enfant, ramasse sur la route pierres et boue, tout ce qui lui tombe sous la main, pour nous le jeter ; mais, si on se met à lui répondre injure pour injure, c'est alors une vraie bataille de chiffonniers. Quand on respecte son caractère angélique, on le contriste bien davantage. »

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« A La Courneuve, j'ai eu tellement maille à partir avec Lucifer ! Un jour, j'allumais des candélabres, des bouts d'autel ; j'avais mis dans les bobèches des petits bouts de cierges qui restaient du dimanche.

 Ceux-ci, que je ramassais partout dans l'église, me servaient pour une messe, quelquefois pour deux. J'avais déjà l'ornement, je n'avais plus qu'à mettre la chasuble.

 Voilà Satan qui se montre devant moi de l'autre côté de l'autel. Il était là pour me narguer en face, probablement. Il sait que nous ne sommes pas deux frères ! En le voyant me faire la nique, je me fâche et je lui jette à la figure : « Je ne dis pas ma messe ce matin ! » 




lorsque la voix grave de Notre-Seigneur, sortant du tabernacle, m'a repris par ce mot : « Célébrez ».



On la reconnaît bien la voix de Notre-Seigneur. Je m'incline, naturellement, devant sa volonté. Il est parti : nous en avons eu, tous deux, pour notre argent ! »


« Il est assez ennuyeux quelquefois. Dans la sacristie de La Courneuve, il m'empêchait de lire mon bréviaire :


il faisait le cheval, le chien, le loup, la souris. Il tapait sur les vitres. Mon sacristain me disait : « Ils casseront toutes les vitres ! » Je lui répondais : « Laissez donc les gamins jouer au ballon ! » Et un fracas ! et pan ! Le sacristain courait dehors, croyant qu'il empêcherait de taper dans les carreaux. »



PRIER le ROSAIRE


Qui d'entre nous l'a vu cesser un seul instant de prier, tant que la chose était possible ? Il fallait qu'un travail fût bien absorbant pour arrêter sa récitation perpétuelle du chapelet : 

« C'est l'inverse pour moi, disait-il ; plus je récite de rosaires à la suite, plus je vois distinctement

les mystères. 

Mon âme se fixe dans la scène. Je m'en rapproche de plus en plus et je finis par n'être plus séparé des personnages qui sont en jeu. Je ne comprends pas toujours les mystères comme ils sont représentés dans les tableaux. »

« Le chapelet en cœur (remarqué lors de sa vision de Gray), c'est pour montrer combien cette dévotion Lui tient à cœur, combien, par elle, Elle aime à répandre ses bénédictions sur la terre... Saint Dominique n'a pas établi la dévotion du rosaire, qui préexistait ;


 mais la Très Sainte Vierge l'a confirmé dans cette dévotion. Et, avant notre chapelet sous sa forme actuelle, il y avait des chapelets primitifs, des baguettes de bois à encoches, où on plaçait le doigt comme ça, une petite roue, qu'on tournait comme ça autour du doigt ; l'arrêt était un Gloria. Après ça sont.venus de petits cubes, qui étaient très bien faits. »

« Quand vous circulez en récitant le rosaire, vous n'avez rien à craindre. 


Vous pouvez circuler en toute confiance. On ne craint rien en le récitant. La Très Sainte Vierge enverrait quelques-uns de Ses anges – Elle en a tant ! – pour nous protéger, s'il y avait péril. Moi-même, je n'ai jamais rien eu comme accident en circulant de jour et de nuit à La Courneuve, dans un endroit si mal peuplé. C'était pour une grande part, l'écume de la population de Paris qui venait s'y fixer. »



Dimanche 


« Vous me trouvez bien regardant sur le travail du dimanche. On ne l'est jamais trop. Je vais jusqu'à préférer de ne pas offrir une fleur à la Très Sainte Vierge que de la cueillir le dimanche. Quand le travail du dimanche entre dans une âme, c'est comme la gangrène : tout y passe ! »

« Les jeux et les sports, tels qu'ils sont compris actuellement pour la plupart, c'est une attaque directe de Satan, contre les offices du dimanche. Il disait avec mépris : « Je suis le maître ici. Je les pousse comme un troupeau ! »

« Afin d'éviter les châtiments du ciel, il faudrait d'abord que les catholiques se concertent pour observer et faire observer la sanctification du dimanche. J'ai toujours été strict sur cet article dans ma paroisse, et la Très Sainte Vierge goûtait cette sévérité. Un pauvre prêtre était en rapports avec une ligue belge qui avait pour objet l'observation du dimanche ; un jour qu'il priait avec intensité, la Très Sainte Vierge a dit :

 « Il prie pour cela depuis longtemps, mais c'est comme un gros rocher, oui, un gros rocher qu'il jette dans la mer ! » Mais il en faudrait beaucoup pour la combler ! Elle se plaint de la profanation du dimanche, mais Elle ne jette pas la pierre à ceux qui le profanent.


La profanation du dimanche, c'est un manque à l'adoration. Elle ressent vivement l'injure faite à Dieu : c'est un fait ; mais Elle a pitié de ceux qui font l'injure. »



HUMILITE ET REFUS


humilite.jpg« La Très Sainte Vierge a dit : « Il voudrait bien que je le guérisse, mais je ne le guérirai pas. Ça le maintiendra dans l'humilité ». 
Elle disait cela en voyant mes lunettes, que j'avais posées sur l'autel. J'avais déjà une bien mauvaise vue. »

« La Très Sainte Vierge a dit aussi : « Pendant que je suis sur la terre, demandez-moi tout ce que vous voudrez, je vous l'accorderai. » – Lucifer à la Très Sainte Vierge : « S'il vous demandait la science infuse ? » - La Très Sainte Vierge : « Je peux la lui accorder, mais il ne la demande pas ». – Lucifer : « S'il vous demandait les richesses, les honneurs ?
— Il ne les demande pas.
— Le don des miracles.
— Il ne le demande pas.

Ils ont dit d'autres choses que je ne dis pas. Je me suis dit en moi-même : « Oh, peuh ! »

en dédaignant les dons de ce monde ; puis : « Sainte Mère de Dieu, priez pour moi maintenant et à l'heure de la mort ». -

« Pourquoi mon Père n'avez-vous pas demandé les grâces utiles à la conversion de beaucoup d'âmes ? » – C'est une grâce qu'Elle m'accordait personnellement. 


La science infuse aurait été celle de vaincre et de convaincre : je ne l'ai pas demandée.




 Sur les honneurs, les richesses, je pense pareillement. Je ne les ai pas demandés, 
non plus que la science infuse. 


C'était une sorte d'épreuve devant la Très Sainte Vierge. Pourquoi Lui demander les richesses ?

 J'ai pesé autant que j'ai pu mes paroles : je savais bien qu'Elle ne me laisserait jamais manquer de pain. Un enfant ne va pas dire à sa mère : « Maman, est-ce que j'aurai du pain ? Tu en mettras de côté pour moi pour dans huit jours ? » Non, il sait qu'elle en a et qu'elle lui en donnera. »

« Une conversation très vive s'engagea entre Elle et Lucifer. Elle me parla de ma mort, me promit son assistance, et dit au démon : « Maintenant que nous n'avons plus rien à faire ici, partons ». 



Lucifer disparut le premier, et comme je La regardais avec beaucoup de respect et d'attention, j'ai dû cligner des yeux. Le clignotement fini, il n'y avait plus personne. La chapelle était devenue d'un sombre ! Ils étaient l'un et l'autre du côté de l'évangile. ».



l'immoralité 


le P. Lamy savait rappeler à l'ordre avec fermeté, quand il remarquait un manquement aux bienséances ou une atteinte à la pudeur : 



« On voit les anges dans les sanctuaires, disait-il, se détourner, tourner le dos devant les personnes vêtues immoralement. 




Je suis sévère, mais pas au point où je devrais l'être. On ne s'imagine pas la sévérité du tribunal de Dieu pour certains gestes : ce sera terrible. On va me répétant : « C'est la mode ; c'est la mode ! » Ce sera la mode de passer sous le pressoir. »



« A La Courneuve, j'avais mon mouchoir de confession, un grand mouchoir à carreaux. Je le posais sur une chaise devant le confessionnal, et toutes celles qui n'avaient rien sur la tête, et pas de mouchoir à mettre, devaient le prendre ; elles le savaient bien, et il y en avait qui s'en allaient plutôt que de le mettre. »



La volonté de Dieu


« Quand on demande un miracle à la Très Sainte Vierge, et qu'Elle vous le refuse, Elle dit pourquoi : c'est que le vœu est en contradiction avec les décrets de Dieu. 

Le Père donne des ordres, établit certaines règles, et tout le monde doit s'y conformer.


 Maintenant, presque personne ne demande plus de faire la volonté de Dieu. La plupart des prières, ce sont des ordres : « Mon Dieu, faites ceci, faites cela ».



A propos de faveurs non obtenues, la Très Sainte Vierge me disait : « Vous êtes sur la terre pour faire la volonté de Dieu, et ma volonté est adéquate à celle de Dieu. »





Il est des choses qu'Elle déplore : Lucifer a obtenu du Père la disparition des monastères en France... » Elle a donné le motif en soupirant. Si Elle est bonne, il est rusé. »



LE MENAGE 


 « Quand Elle a été là, j'ai vu les vases, et j'ai vu clair dans le fond des vases comme si je les avais en mains. Et j'ai vu la terre sur les gradins. Ça m'a été montré par Son regard. Elle ne se plaint pas, mais Elle montre du regard ce qu'Elle regarde.





Ce n'était pas digne d'Elle. Quand Elle a été partie, j'ai tout lavé ; mais il était bien temps ! Je pestais contre moi-même, et je me disais : « Imbécile ! Que n'as-tu surveillé ? » 

Elle est bonne, très bonne,
mais Elle aime bien que ce qu'on fait soit fait. Elle reprend bien maternellement, mais Elle a montré. Si j'étais passé une heure auparavant, Elle n'aurait pas vu ça. Je m'en doutais bien, puisque j'avais mis ma vieille barrette et mon vieux tablier : je venais nettoyer. Ce qu'Elle devait faire sur la terre devait être bien fait ! »

« Son regard s'est arrêté sur les taches de cire, sur l'eau des vases et le fond des vases, et sur la terre qui avait coulé des pots de fleurs et se trouvait sur les gradins. Elle sait montrer, et tout devient clair là où s'arrête Son regard. 



On voit comme Elle voit, et la matière n'est pas un obstacle pour Elle. Elle voit tout, considère tout, mais Elle est très bonne : Elle ne fait aucune réflexion. »




Ange Gardien 



« Nous ne donnons pas aux anges l'importance qu'ils ont ; nous ne les prions pas assez ! Les anges sont très touchés quand nous les prions. Il y a une grande utilité à prier les anges. »





« Nos anges gardiens, nous ne les prions pas suffisamment. Que fait-on pour eux ? Un petit bout de prière le matin, un petit bout de prière le soir : voilà tout ! Leur miséricorde est bien grande à notre égard, et, souvent, nous ne l'utilisons pas assez. Ils nous regardent comme de petits frères indigents ; leur bonté à notre égard est extrême. »

« Rien n'est fidèle comme un ange. Quelle mémoire ! Il se souvient de tout. Il vous raconte ce qu'on a fait il y a dix ans comme si c'était hier. Que d'amis nous retrouverons, que nous ne connaissons pas ! Ils nous disent ce qu'ils ont à dire, puis, ils disparaissent. D'ailleurs, nous ne sommes pas grands devant eux : (riant) le bœuf et la grenouille ! »


« Notre ange gardien nous sauve bien souvent des accidents. Nous lui laissons la liberté sur nous. Mais les anges, que peuvent-ils, quand nous ne sommes pas en état de grâce ? Ils voudraient nous secourir, mais ils y sont impuissants. 



Quand nous refusons le respect à Notre-Seigneur, nous envoyons promener ses domestiques. Et, parmi nous, chrétiens, combien y en a-t-il qui leur demandent aide et protection ?



 Une petite prière : « Bonsoir, mon bon ange », etc... et c'est tout. Mais nous prions Notre-Seigneur, nous servons pareil Maître, et cela leur laisse la liberté d'action sur nous. Nous ne recourons pas assez aux saints anges. Ils sont là : on les laisse tranquilles. On ne les dérange pas assez. »



Quand vous voyez une cinquantaine d'anges, vous êtes émerveillé : vous ne pensez plus à prier Dieu. Ces plaques d'or, qui remuent perpétuellement, on dirait autant de soleils ! Ce doit être, au ciel, un merveilleux spectacle que le vol de millions d'anges ! 

Je ne leur ai jamais vu d'ailes, toujours l'aspect de jeunes gens. Ils portent, empreinte sur leur visage, leur bienveillance pour les hommes, tandis que les démons ont un aspect dur, cassant et farouche.


 J'ai entendu quelquefois trois, quatre anges ensemble dans l'église de La Courneuve. Souvent, j'entends leurs voix sans les voir. Comme pour les personnes qu'on connaît, je les reconnais à leurs voix. Tous ces, personnages, comme le diable, sont avec nous, autour de nous. Si nous ne les voyons pas, il s'en faut de si peu ! C'est comme une pellicule qui nous sépare d'eux. »






prieres




. La Sainte Vierge offre nos prières à Dieu. Elle les embellit ; Elle en fait quelque chose de plaisant. 

Elle les dore, même quand ce n'est qu'une misérable ferraille. C'est une chiffonnière qui est divinement habile ! Elle sait retirer, de là où on ne voit rien, des chiffons. Elle trouve toujours quelques petites choses, et Elle les dore. Elle sera la patronne de la Congrégation : j'espère qu'Elle maintiendra les âmes tout en blanc. On y met les corps (souriant) : qu'Elle y mette les âmes ! »

« La prière, même faite sans grande attention, est toujours une prière, et notre sainte Mère parachève ce qui manque. C'est un peu comme les saints que nous invoquons. 


Prenons un exemple. Si nous demandons à l'un 10 francs et qu'il ne soit capable de nous en donner que 7, 5 ou 3, cela n'importe pas : il a recours à la Très Sainte Vierge, qui arrondit le chiffre, et il nous donne les 10 francs. »



« Elle s'emploie perpétuellement à diminuer nos faiblesses devant la face de Dieu. Ce qui agit en Elle, c'est Sa bonté, Sa charité. Si Elle employait la sévérité, nous serions basculés immédiatement ; nous disparaîtrions devant la face de Dieu. Le démon, criant un jour après moi, qui avais fait ceci et cela, Elle a répondu : « C'est de la faiblesse humaine ». Elle aime qu'on La prie avec confiance et qu'on La laisse faire à sa manière.


« Le Samedi Saint, en 1914 ou 1915, j'ai vu Jésus en croix, sa croix plantée contre l'autel (le maître-autel de La Courneuve), du côté de l'évangile. Les enfants faisaient du bruit : c'était presque la foire. 

J'ai tapé sur le bois de l'autel pour les faire taire (il imite le geste de la main gauche), et, en me tournant de côté, j'ai vu Notre-Seigneur en croix. Il a eu l'air de me dire : « Tu n'as guère de patience. Regarde comme j'en supporte ». 


Notre-Seigneur est resté pendant le Magnificat de la messe du Samedi Saint. Il était vivant. Il n'a rien dit. »



Jésus


« C'était au mois de septembre, pendant les vacances, 
un dimanche. L'année, je ne me la rappelle plus. J'étais au patronage. Ayant la clef, j'ai pénétré dans la propriété. 

Je surveillais les fruits, qui me servaient à récompenser les enfants. Ils étaient toute une bande de voleurs. Je m'étais couché dans l'herbe. Cela a 96 mètres de long. J'ai pris le râteau, qui était en haut. 

Je me lève, et je cours comme je savais encore courir, brandissant le bâton du râteau et criant : « Vauriens, attendez un peu ! » Je levais mon râteau. Je ne pensais pas leur faire grand mal. 


« Vous allez voir ! » Quand je suis arrivé au mur de la rue, Notre-Seigneur était là, en croix, ici, un peu plus loin, là où vous êtes maintenant. Les gamins interdits, et moi aussi. C'est là que Notre-Seigneur est apparu :


il n'a pas voulu que je frappe. Ils étaient de la maison de la famille R., des rouges, tout ce qu'il y a de plus rouge. Je les ai entendus qui criaient : « Le Jésus ! Le Jésus, qui est avec le curé ! »


Plusieurs d'entre eux l'ont vu, sans doute. Et ils se sauvaient toujours. »




 Un pauvre prêtre avait coutume d'offrir des fleurs à la Très Sainte Vierge, mais avant de les Lui donner, il ne se permettait pas de les sentir.


 Un jour qu'il lui apportait une belle rose, il en avait respiré le parfum inconsciemment. S'en étant rendu compte, il a jeté la rose. La Sainte Vierge m'a dit : « Vous avez bien fait de faire cela. Cela m'a été agréable. » 

La Très Sainte Vierge est tellement bonne ! Elle s'occupe des plus petits détails. 


Elle m'a appris à fondre les bougies. Je ramassais les débris dans mon église, et ne pouvais arriver à en faire des bougies sortables. La Sainte Vierge m'a dit : « Il faut que ce soit seulement coulant ». Je les faisais trop liquides auparavant ; je faisais bouillir. Dès lors, j'ai fait des bougies aussi belles que les fabricants. C'est une vraie Mère ! »



CHARITE



« Sans regarder les objets, mais comme se parlant à Elle-même, devant le démon qui était dans le coin et qui L'observait, 

la Très Sainte Vierge a énuméré ce que la mère D. avait donné, avant de réclamer son âme. 


Elle a parlé des candélabres du chœur où elle (la vieille paroissienne) avait mis encore quelque chose, ayant payé complètement la couronne de la statue et deux vases contenant des lis en bronze : 


« Elle m'a donné ça, puis encore ça », puis, gardant un petit instant le silence, et continuant à regarder devant Elle, Elle dit à Lucifer : « Vous me la donnerez celle-là (cette âme).
— Il le faut bien », dit Lucifer avec rage.
Elle avait regardé ces présents : 

c'était par bonté ! Elle a montré que ce qu'on Lui offrait était prêté à gros intérêt. Avoir le ciel pour si peu, vraiment ! Combien Sa bonté est grande ! »


« Il faut mettre toute confiance en la Sainte Vierge. C'est Elle qui tient le gouvernail. Elle m'a dit : « Je n'ai qu'à demander. Dieu rendra la paix au monde ». Or, Marie est tellement pleine de miséricorde qu'Elle disait à un pauvre homme : « Si Dieu, dans sa colère, brisait le monde, je lui en rapporterais les morceaux. »







http://voiemystique.free.fr/leblanc_lamy_tab.htm


http://leraton-laveuretl-aigle.blogspirit.com/propheties-du-pere-lamy/



http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/lamy/table.htm


http://nouvl.evangelisation.free.fr/leblanc_lamy_05.htm

http://pecesita26.over-blog.com/article-le-pere-lamy-1853-1931-86122003.html





1 commentaire:

  1. Merci pour cet article sur le Père Lamy .
    On peut aller au pélerinage à Notre-Dame des Bois organisé par les serviteurs de Jésus et de Marie :
    http://www.serviteurs.org/-Notre-Dame-des-Bois-.html

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